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de Clara Breuil !
Clara BREUIL France, 1973
BIO
Clara BREUIL (France, 1973)
Clara Breuil est une Artiste Plurielle.
Illustratrice, Dessinatrice, Peintre,
Autrice et Performeuse,
elle est Diplômée en Stylisme de Mode, Design d’Intérieurs et en Arts plastiques.
Elle se forme auprès de Claude Blanc-Brude enseignant de l’ESAD de Grenoble, à la danse et au théâtre au Conservatoire de Grenoble et à l’Ecole des Ballets de Monte-Carlo.
Après quelques années sur scène, elle signe plusieurs scénographies et performances poétiques.
Autrice, elle est publiée par divers éditeurs.
Ses mots et œuvres plastiques sont présentées en France et à l’International.
Sélectionnée par l’Etat Italien en 2022 elle expose à la Villa Elisa en Toscane.
La même année, au Brésil et au Théâtre du Rond-Point, Paris 8ème
arrondissement.
Egalement Titulaire du Diplôme Universitaire d’Art-thérapie, elle intervient pour le DU et le Master d’Art-thérapie à l’Université de Gérone, et Grefart à Barcelone.
Aujourd’hui, Clara Breuil
aime particulièrement créer en collaboration avec des marques :
projets exclusifs, collections capsules, plaçant l’Art au cœur du Design, de l’Edition, et du Packaging de luxe.
INSPIRATIONS
& DEMARCHE ARTISTIQUE
" La Ligne. Le trait. L'élégance.
La poésie. La clarté.
Paris. Barcelone , mes deux villes d’origine. Et mes « Poèmes d’Autoroute » improvisés et déclamés tout le long des voyages de mon enfance reliant mes deux pays… Les souvenirs d’école où j’ai parfois résolu ses équations mathématiques selon mes propres règles esthétiques, par calligrammes.
La poétique du quotidien.
La poésie en toute chose.
La présence.
La lumière et le mystère.
De mes années professionnelles dans le théâtre, j’absorbe l’épure et la précision. De Peter Brook à l’expressionnisme Allemand, une mine de trésors pour mon trait plastique, le trait, l'essence, l’immédiateté, les directions, les intentions, le rythme visuel, la concision, l’équilibre entre fond et forme, la fragmentation, ou encore les monologues interieurs comme autant de comédies et tragédies intimes.
La danse classique a aiguisé mon regard, je retiens les lignes, les courbes et la grâce. Le galbe d’une jambe, la rondeur d’un sein, la ligne d’une épaule, la cambrure d’un pied . La précision de Marika Besobrasova, à l’Ecole de danse des Ballets de Monte-Carlo . L’envoûtement des ballets Russes. Le caractère et le chic absolu d’Yvette Chauviré.
La spatialité dans l’œuvre de Rodin.
L’Art Nouveau. Klimt. Gruau. Léon Bakst. Vaslav Nijinsky,Sei Shonagon et sa poétique de la fragmentation.
Tete Montoliu ( 1933-1997) pianiste de Jazz Espagnol à la carrière internationale, sans oublier
Carmina Aymami, sa manager, sa compagne de vie et aussi, ma tante.
Saint Augustin, et sa pensée autour de la marche. Le Désir de la marche.
Le Désir. Je cherche une poétique de l’escarpin, les jambes des femmes, une métaphore de la marche pour dire la dignité, et la persévérance, l’acte de braver la vie parfois escarpée.
L' escarpin presque omniprésent , pour ses paradoxes, sa délicatesse, sa précarité et sa puissance, dans la marche des femmes.
pour dire la dignité des femmes, face à l’adversité.
Célébrer la lumière, la détermination et l’audace que demandent le mouvement perpétuel de la marche comme celui de la création. L’émerveillement. L’amour. Ses rendez-vous, et ceux, manqués.
L’altérité. L’espoir. La liberté. La solitude.
L’élégance. Celle de ma grand-mère de Barcelone, Carmen née à Buenos Aires. Celle d’Augustine, de qui je portais quelques vestes de velours, satin et brocart de soie vers l’âge de quinze ans, comme pour percer les mystères de cette grand-mère Parisienne.
Mes deux arrières grand-mères, toutes deux prénommées Rosa .
Les roses comme celles dessinées par Gaudi, Puig i Cadafalch, sur les trottoirs modernistes de Barcelone.
Mon obsession pour les graphismes, ces sols pavés de lignes et de fleurs comme une poétique de l’asphalte, qui m’hypnotise depuis mon plus jeune âge. Les roses, sur chaque pavé, telles autant de promesses d’éclosion et de liberté, comme celle, promise après la guerre civile Espagnole . Sur ces trottoirs, les fleurs comme les Roses et Lavandes que cultivait mon grand-père, pour élaborer ses fraîches et lumineuses eaux de Cologne, que ma grand-mère vendait et dont il se parfumait.
Comme une thérapie florale, gorgée de joie, d’humour, de cachets à la réglisse et d’opéras italiens, pour célébrer la vie lors d’escapades en Vespa au Grand théâtre du Liceo , à Barcelone. Cherchant à oublier les heures sombres, dont les traces imprègnent le temps, l’espace, les silences .
Je cherche moi aussi à célébrer la vie et ses fêlures.
Légèrement grave, ou gravement légère.
C’est une Musique qui me porte.
Tout,est musique en ma manière de créer, de ressentir, d’écrire ou de peindre. Musique et Poésie.
Poésie, dans son sens originel, poïein, ou l'acte de créer. Quoi que je fasse, où que je sois, il me faut créer.
Et par la métaphore et la sublimation, ainsi préserver la beauté et l’espérance,
en quête d’une poétique de l’intime, d’un émerveillement.
Un dialogue sensible entre l’espace, les lignes et le cœur. "
Clara Breuil